JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE – 17 et 18 septembre 2016 – Ouverture du Pavillon Mazar

VISITE LIBRE EN PRÉSENCE DE MEMBRES DE LA COMPAGNIE

Le samedi 17 septembre et le dimanche 18 septembre de 15h à 19h

Exposition photographique – Photographies Fabrice Roque 

Panorama d’un an de regard photographique des activités du Pavillon Mazar : de la recherche théâtrale à la représentation publique.

 Exposition photographique – les « Objets nocturnes » du Groupe Merci sous le regard complice de différents photographes de la compagnie

Accès par le 13 rue Sainte-Ursule ou le 5bis rue du Prieuré

 

Le Pavillon Mazar

Construit par les frères Cibiel vers 1826, classé depuis 1993 aux Monuments historiques, le Pavillon Mazar a tout d’abord été un marché aux draps avant de devenir une manufacture de chemises, et enfin, depuis 1997, le laboratoire de recherche théâtral créé et animé par le Groupe Merci.

Pour la première fois les visiteurs seront invités à entrer dans ce théâtre, en dehors des représentations, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.

« Ce « lieu public » par son architecture invite organiquement au rassemblement. Sa cour et son pourtour invitent à circonscrire le volume bâti en en faisant le tour (le nez en l’air). Jadis ses belles arcades régulières invitaient certainement le chaland à entrer en son centre s’abriter ou commercer (avant quelles ne se referment pour préserver jalousement un centre à découvrir).

Pour le théâtre, le lieu Mazar a la particularité de tenir plus du Dojo* que de la salle de spectacle telle qu’on l’envisage couramment : pas de scène, pas de salle, un espace de jeu au milieu de bancs qui l’entourent. Cette scénographie intime si particulière met littéralement l’acteur aux abois du public. Le public se regarde regarder et le combat y est plus clair que jamais entre l’acteur et son public

Joël Fesel, scénographe du Groupe Merci

* Le Dojo : en japonais « Do » signifie la voie. Le Dojo est le lieu où l’on étudie / cherche la voie.

« Un antre artistique hors du temps qui, avec ses arcades en brique, ses planchers décatis, sa cour intérieure tout de guingois, pourrait presque faire songer aux théâtres élisabéthains du Londres de Shakespeare. »

 Sébastien Porte, Télérama Web, 28/05/2016

 

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